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Les concepts d’économie circulaire et de durabilité sont désormais profondément ancrés dans nos mentalités et nos pratiques industrielles. De plus en plus, les entreprises s’efforcent de protéger l’environnement tout en optimisant leur rentabilité. Ce changement de paradigme a conduit à une nouvelle approche : extraire de la valeur de ce qui était autrefois considéré comme un déchet. Dans le cas des produits de l’industrie agroalimentaire, cette transformation est particulièrement significative. Derrière ces sous-produits se cache un véritable trésor de composés à haute valeur ajoutée. Mais comment les exploiter ?
Les sous-produits issus de la transformation agroalimentaire — comme la bagasse, les pulpes ou écorces de fruits — ainsi que les résidus végétaux tels que la paille, les enveloppes de céréales ou les déchets de taille, contiennent d’importantes quantités de cellulose et de lignine. Traditionnellement considérés comme peu valorisables, ces matériaux sont souvent incinérés, contribuant à la pollution environnementale. Grâce à des procédés durables, ces déchets peuvent être transformés en ingrédients fonctionnels à forte valeur ajoutée.
Lorsque l’on parle de valorisation des déchets agroalimentaires, les bioraffineries jouent un rôle clé. L’industrie agroalimentaire génère chaque année d’énormes volumes de résidus issus des processus de transformation ou d’activités agricoles. On y trouve par exemple la paille de riz, d’orge, de blé ou d’avoine, les tiges de maïs, les enveloppes de riz, les coques et peaux de fruits secs, les résidus de taille ou encore les déchets verts issus de serres. Ces matières ont généralement une faible valeur économique et sont souvent éliminées de façon non contrôlée, avec un impact environnemental important.
D’autres résidus transformés, comme les drêches de brasserie, les pulpes et écorces d’agrumes, les résidus de betterave ou les déchets de fruits et légumes, représentent également un défi majeur. Tous ces produits de l’industrie agroalimentaire partagent une forte teneur en lignocellulose, composée principalement de cellulose et de lignine.
La clé réside dans l’extraction des composants non cellulosiques (pectines, protéines, extraits) et/ou la délignification du matériau, selon la composition chimique de chaque sous-produit. La purification de la cellulose qui s’ensuit permet, d’une part, d’obtenir une cellulose hautement pure et, d’autre part, de récupérer la lignine et d’autres composés d’intérêt comme les polyphénols ou les composés bioactifs.
Chez AINIA, nous développons des procédés d’extraction et de purification écologiques, adaptés à chaque type de résidu, et ne générant aucun déchet polluant.
Le terme micro- et nanocellulose regroupe la cellulose microfibrillée (MNFC) et les nanocristaux de cellulose (CNC). La MNFC se compose de fibres longues et flexibles, contenant des zones amorphes et cristallines, tandis que les CNC sont courts et rigides, dépourvus de structure amorphe.
La demande en alternatives aux plastiques conventionnels ne cesse de croître. À AINIA, nous développons des revêtements biodégradables à base de MNFC modifiée, présentant des propriétés hydrophobes et une meilleure barrière à l’oxygène et aux graisses.
Application en vrac sur des emballages à base de cellulose : la MNFC agit comme agent de renforcement, améliorant les propriétés mécaniques de l’emballage final.
Utilisation comme charge avec d’autres biopolymères (PLA, PHAs…) pour renforcer les matériaux tout en réduisant la consommation de matière première. Ces solutions s’adaptent aussi bien à l’emballage alimentaire qu’aux biocomposites pour d’autres secteurs.
AINIA recherche des alternatives naturelles aux matériaux synthétiques pour la microencapsulation. Nous utilisons la MNFC, et plus largement la micro- et nanocellulose, comme agent de revêtement biodégradable dans la fabrication de microcapsules.
La MNFC forme des gels visqueux même à faible concentration (1 à 3 %) en suspension aqueuse, ce qui en fait un excellent modificateur de rhéologie. En cosmétique, elle peut également être utilisée comme agent hydratant ou émulsifiant.
Ce projet est soutenu par l’IVACE (Institut Valencien de Compétitivité des Entreprises) dans le cadre de son accord de collaboration avec AINIA pour la réalisation d’activités de R&D transférables à l’industrie.
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